2022 Noces de Figaro

Synopsis

Premier acte

Le matin de ses noces, Figaro mesure la chambre que le Comte, maître de maison, destine au futur couple. Figaro a beau vanter la commodité de cette pièce, sa fiancée Suzanne n’en veut à aucun prix. Elle craint que le Comte, homme volage, ne profite de la proximité de ses appartements pour la séduire et réinstaurer son droit du seigneur. La sonnette de la Comtesse retentit : Suzanne
sort, laissant Figaro énervé mais ne s’avouant pas vaincu.

Bartholo a une vieille vengeance à assouvir contre Figaro. Il se fait un plaisir de soutenir Marceline, une ancienne maîtresse, pour qu’elle épouse Figaro à la place de Suzanne. Après son départ, Marceline et Suzanne échangent quelques propos peu amènes. Marceline bat en retraite, furieuse.

Le jeune Chérubin accourt ; il est chassé du château car la veille, le Comte l’a trouvé en compagnie de Barberine, que le Comte courtise également. Si Chérubin est triste à l’idée de ne plus voir Suzanne, il est plus attristé encore de quitter la Comtesse, sa belle marraine. Suzanne le taquine sur cette tendresse secrète. Au cours de leur échange, Chérubin dérobe un ruban appartenant à la
Comtesse et le couvre de baisers. Il donne ensuite à Suzanne une romance de son invention et lui tient des propos très exaltés où il clame son désir d’amour.

Il entend le maître de maison et se 31 noces figarocache derrière un fauteuil sur lequel le Comte vient s’asseoir. Celui-ci fixe un rendez-vous à Suzanne, puis doit à son tour se cacher derrière le même siège car il ne veut pas être vu de Bazile, qui fait son entrée.
Le page réussit pendant ce temps à se blottir sur le fauteuil que Suzanne recouvre d’un déshabillé de la Comtesse. Suzanne repousse les avances que lui fait Bazile au nom du Comte. En adepte de l’art de la calomnie, Bazile lui rappelle la visite de Chérubin et l’interroge sur la romance composée par celui-ci, ce qui fait sortir le Comte de sa cachette. Comme la veille chez Barberine, ce dernier découvre le page dissimulé, sur le fauteuil cette fois.

Sa colère ne peut cependant se répandre librement car Figaro accourt, suivi d’un groupe de paysans et de paysannes en liesse. Tous viennent remercier leur maître d’avoir aboli le droit du seigneur et l’acclament. Chérubin obtient le pardon du Comte mais il devra sur l’heure partir rejoindre un lointain régiment.


Deuxième acte

Seule dans ses appartements, la Comtesse est mélancolique et semble résignée aux incartades de son époux. Figaro lui a dévoilé, ainsi qu’à Suzanne, le piège qu’il compte tendre à son maître : lui faire croire que la Comtesse accordera à l’heure du bal un rendezvous à un soupirant, tandis que Suzanne le retrouvera au jardin. Mais Suzanne sera remplacée par Chérubin, déguisé. Surpris par la Comtesse, le Comte Almaviva devra bien renoncer à convoiter sa servante.

Entre Suzanne, puis Chérubin très ému, rejoint la Comtesse à qui il chante sa romance. Pendant que Suzanne ajuste le déguisement de Chérubin, la Comtesse constate l’absence de cachet sur le brevet militaire de son protégé. Elle découvre aussi avec émotion qu’il porte son ruban volé, taché de sang, et demande à Suzanne d’aller chercher une compresse.

L’arrivée inattendue du Comte interrompt ces préparatifs et affole la Comtesse qui fait entrer Chérubin dans un cabinet attenant dont elle ôte la clé. La malheureuse se justifie avec le plus grand embarras, prétendant que c’est Suzanne qui est dans le cabinet. Le Comte somme la camériste de sortir. Il est prêt à appeler ses gens, mais ne voulant pas risquer un scandale, il décide de forcer lui-même la serrure. Il prend la précaution de fermer à clé la porte qui conduit vers les chambres de service, puis sort accompagné de la Comtesse pour chercher des outils.

Pendant ce temps, Suzanne se hâte de libérer Chérubin mort d’effroi, qui est obligé de sauter par une fenêtre qui donne sur le jardin. Suzanne prend sa place dans le cabinet.
A son retour, le Comte s’apprête à forcer la porte ; la Comtesse lui avoue que Chérubin s’y cache ; elle donne la clé à son mari, furieux. Lorsqu’il ouvre la porte, Suzanne se montre, ravie du tour qu’elle vient de lui jouer. Confus vis-à-vis de sa femme, le Comte se repent de l’avoir offensée. Devant les réticences de son épouse à lui pardonner, il éprouve pour elle un soudain retour de
flamme.

Figaro rejoint le trio. Le Comte exhibe le billet que lui a remis Bazile et interroge Figaro qui garde le silence sur le complot qu’il a élaboré.
Le jardinier Antonio entre. Il affirme avoir vu sauter un homme du balcon. Figaro l’accuse alors d’être ivre et sauve la situation en prétendant être l’inconnu. Lorsqu’Antonio présente au Comte un papier perdu par le fuyard, il lui dit qu’il s’agit du brevet d’officier auquel le sceau n’a pas été apposé.

Survient Marceline, flanquée de Bazile, son témoin, et de Bartholo, qui la défend : elle réclame réparation pour une promesse de mariage que Figaro n’a pas tenue.

Troisième acte

Dans le salon, le Comte cherche à séduire Suzanne qui fait semblant de lui céder. Elle feint d’accepter le rendez-vous que lui propose son maître dans le jardin mais veut lui tendre un piège. Elle sort avec Figaro, pensant avoir sauvé son mariage. Mais le Comte a entendu les mots de satisfaction qu’elle a glissés à Figaro : il décide de se venger.

Le juge Don Curzio vient annoncer avoir tranché le litige: Figaro devra rembourser les deux mille écus prêtés par Marceline ou l’épouser. C’est en évoquant son illustre naissance et son passé d’enfant volé que Figaro découvre en Marceline et Bartholo ses propres parents. S’ensuit une réconciliation générale un instant troublée par Suzanne, qui s’était crue trahie en voyant Figaro dans
les bras de sa mère.

La Comtesse, attendant Suzanne, évoque son projet : déguisée, elle prendra la place de Suzanne à l’heure de son rendez-vous avec le Comte. Sur l’ordre de sa maitresse, Suzanne écrit un billet destiné au Comte; elle le ferme d’une épingle que ce dernier devra lui renvoyer.

Chérubin, vêtu en paysanne et dissimulé par un grand chapeau entre avec Barberine au milieu d’autres jeunes filles qui offrent des fleurs à la Comtesse. Celle-ci le reconnaît et lui baise le front à l’en faire rougir. Mais le Comte survient avec Antonio. Celui-ci, reconnaissant Chérubin, le révèle aux yeux de tous en lui ôtant son chapeau. Mais Barberine sait habilement détourner la colère du
Comte et obtient Chérubin pour époux.
Paysans, jeunes filles et fiancés entrent en chantant les louanges de leur maître. Pendant le chant, Suzanne glisse le billet du rendez-vous au Comte. Le Comte invite tout le monde pour la grande fête des noces, entraînant un nouveau choeur de louange ... et tous sortent.

Quatrième acte

Dans le jardin, Barberine cherche désespérément l’épingle qu’elle doit rendre à Suzanne. Figaro, qui craint la trahison de sa fiancée, fait semblant d’aider Barberine, puis retire une épingle de la robe de Marceline et la donne à la jeune fille qui dévoile en toute naïveté le lieu du rendez-vous.
Figaro se croit trompé, Marceline tente vainement de calmer son fils, furieux, et s’empresse d’aller prévenir Suzanne. Figaro, désespéré, se lance dans une diatribe contre les femmes, expertes en tromperie.

Figaro se cache quand il entend Suzanne et la Comtesse qui s’approchent déguisées. Suzanne et la Comtesse se jouent de Figaro en feignant, l’une de guetter le Comte, l’autre de se retirer. Suzanne pousse la rouerie jusqu’à donner libre court à son amour pour le bien-aimé qu’elle attend, afin d’aiguillonner la jalousie de Figaro.
Chérubin entre, et croyant s’adresser à Suzanne, courtise la Comtesse. Mais le Comte s’interpose. Tous se dispersent lorsque Figaro annonce l’arrivée d’intrus.

Figaro, voulant se venger des soupçons de Suzanne, la laisse dans le doute et s’amuse à courtiser la fausse Comtesse. La jalousie de Suzanne se manifeste alors dans une suite de soufflets que Figaro reçoit avec bonheur ; chacun ayant cessé de se jouer de l’autre, le couple se réconcilie enfin.

Le Comte surprend Figaro séduisant celle qu’il croit être sa femme. Il appelle ses gens et accuse Figaro de l’avoir déshonoré. A la lumière des lanternes il veut faire sortir son épouse de sa cachette; mais c’est Chérubin qu’il tire par le bras ; Barberine, Marceline puis Suzanne sortent à sa suite. Toujours déguisée, Suzanne se jette aux pieds du Comte pour lui demander un pardon qu’il refuse.
C’est alors que la Comtesse intercède ; elle pardonne ses incartades à son époux et cette folle journée se conclura par une grande fête à laquelle tout le monde accourt.

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